Sophie Astrabie qui a été basketteuse à l'US Carmaux vient de sortir chez Flammarion un second roman "La somme de nos vies" après avoir publié au printemps 2018 "Le pacte d'Avril". Elle a très gentiment accepté de répondre à quelques questions.
Sophie, vous êtes originaire d'Albi. Qu'est-ce qui vous a amenée à jouer au basket à Carmaux ?
En classe de troisième, je suis partie au pôle Espoir Midi Pyrénées. La semaine, je m'entrainais avec le pôle et le week-end, je jouais en Minime championnat de France avec le club de Toulouse Launaguet Basket. Au bout d'un an de basket, basket, basket et basket, j'en ai eu un peu marre, j'ai voulu reprendre ma vie d'avant. Je suis rentrée à Albi. Mais il était difficile de passer de 15 heures de basket par semaine à presque rien. C'est à ce moment là que le club de Carmaux m'a contactée en m'expliquant qu'il y avait un projet de monter une équipe de cadettes France. Alors j'ai foncé !
Combien de temps avez-vous évolué sous nos couleurs ? Jusqu'à quel niveau de compétition ?
La première année, l'équipe n'était pas créée. Alors je jouais avec les cadettes et je doublais avec les séniors. Ensuite, j'ai fait mes deux dernières années de cadette en Championnat de France. Enfin, j'ai rejoint l'équipe sénior pendant deux ans, avec sans doute un poil moins d'intensité car mes études et, surtout, ma vie étudiante prenaient de plus en plus de place... J'ai, ensuite, quitté le club car je suis partie étudier un an en Angleterre, puis à Rouen.
Qui étaient vos coéquipières à l'époque ? Et vos entraîneurs ?
Mon entraineur était Dorian Malphettes. Mes coéquipières, Perrine Desgranges, Laura Betuing, Marjorie Prat, Raphaella Llavador, Mélanie Molignier, Audrey Galonnier, Nadège Pietruszewski, Laure Médale, Élodie Rojas, Audrey Malphettes,...
En 2014, vous avez renoncé à un CDI dans le marketing pour vous consacrer à l'écriture. Ne regrettez-vous rien ?
Non, je ne regrette rien car j'ai la chance d'avoir réussi à réaliser mon rêve. Je crois que, même si je n'y étais pas arrivée, je ne regretterais pas, car le travail que j'ai quitté ne me convenait pas. D'autre part, rien n'empêche de revenir en arrière. Rien n'est définitif et tout est possible ! Peut-être que je referai du marketing. Qui sait ? La vie est pleine de surprises.
Dans l'écriture et dans la vie, quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
Pour l'écriture c'est à peu près tout. Tout ce que j'entends ou que je vois, une phrase prononcée dans un magasin, un lieu qui me plait. Je lis aussi beaucoup, je note des idées, des phrases, des traits de caractères. Je regarde des films ou, même simplement, des bandes annonces. J'écoute des émissions radio ou des podcasts de personnes inspirantes.
Dans la vie... je crois qu'il est difficile de s'inspirer entièrement d'une personne. On a tous des qualités et des défauts. Alors, je pioche. La persévérance chez quelqu'un, la gentillesse chez une autre, l'éloquence encore ailleurs.
Désormais installée à Paris, l'écriture vous permet-elle de continuer à pratiquer du sport ? Si oui, lequel ?
L'écriture ne m'empêcherait pas de pratiquer du sport, c'est plus les enfants le problème ! Bon et puis la situation actuelle aussi.
Mais je viens de déménager à Toulouse. J'aimerais bien reprendre le basket quand ça sera possible. Sinon, j'aime bien faire du squash. C'est plus facile en terme d'organisation.
Suivez-vous les résultats de l'US Carmaux Basket ? Seulement à travers mes contacts Facebook encore impliqués dans le club.
Auriez-vous un message à délivrer aux amateurs de sport de salle dont la pratique est suspendue ?
Je me suis rendue compte que je fonctionnais beaucoup aux rêves. Les rêves sont des défis comme les autres. C'est plutôt une attitude de sportif je dirais même si de sportive, je n'ai plus que l'historique ! Alors je me dis que ceux qui sont frustrés par la non pratique peuvent, sans doute, se lancer des défis dans d'autres domaines... Quelque chose qu'ils voulaient vraiment faire enfant. Moi, c'était d'écrire un livre.